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Rapport de l'ELC sur les subventions et les marchés publics comme outils de lutte contre les discriminations en Belgique

LCapture_décran_2020-12-14_à_09.00.29.png’Equality Law Clinic a été mandatée par la Commission d’évaluation de la législation fédérale relative à la lutte contre les discriminations (en collaboration avec la Prof. Julie Ringelheim de l’UC-Louvain et le Prof. P. Wauthelet de l’Université de Liège) pour étudier la possibilité d’utiliser le droit des subventions et le droit des marchés publics comme outils de lutte contre les discriminations.

Ce travail a, dans un premier temps, été poursuivi, durant l’année académique 2019-2020, par trois étudiant·e·s de l’Equality Law Clinic,Charline Delval, Rémy Demoutiez et Pierre Walckiers. Il a, ensuite, donné lieu à la rédaction d’un rapport à destination de la Commission fédérale par Louise Fromont, en étroite collaboration avec les Professeures Emmanuelle Bribosia et Isabelle Rorive.

Le rapport évalue dans quelle mesure le cadre législatif et règlementaire au niveau fédéral belge en matière de subventions et de marchés publics permet, d’une part, d’assurer le respect du droit de la non-discrimination et, d’autre part, de promouvoir la diversité, l’égalité et la lutte contre les discriminations.

L'ELC a présenté ce rapport le 18 novembre 2020 devant des membres de la Commission d’évaluation des lois de non-discrimination. Le rapport est disponible ici et son résumé ici

Faut-il une troisième case sur la carte d’identité ?

logo lesoirAvancer sur plusieurs questions éthiques serait au programme de la Vivaldi. Comme réfléchir à l’opportunité d’une troisième catégorie à côté    du « masculin » et du « féminin ».

Interview d’Emmanuelle Bribosia et d’Isabelle Rorive pour le journal "Le soir" du mardi 10 novembre 2020.

https://plus.lesoir.be/336948/article/2020-11-09/faut-il-une-troisieme-case-sur-la-carte-didentite

En savoir plus : voir le rapport de l'Equality Law Clinic sur l'enregistrement du sexe à l'état civil et sur les documents d'identité

 

Enregistrement du sexe à l’état civil et sur les documents d’identité – Le rapport de l’Equality Law Clinic

logo equality law clinic 220x132pxLe 19 juin 2019, la Cour constitutionnelle de Belgique a rendu un arrêt (n° 99/2019) particulièrement remarqué en annulant partiellement la loi du 25 juin 2017 réformant des régimes relatifs aux personnes transgenres en ce qui concerne la mention d’une modification de l’enregistrement du sexe dans les actes de l’état civil et ses effets. Entrée en vigueur le 1er janvier 2018, cette loi facilite le changement de l’enregistrement du sexe sur les actes d’état civil de « F » vers « M » et inversement. Cette procédure est entièrement démédicalisée et n’est plus liée à une mise en conformité du corps qui supposait notamment, sous le régime juridique antérieur, une stérilisation, une hormonothérapie et la modification des organes génitaux externes.

La Cour constitutionnelle a notamment dénoncé une lacune dans la loi du 25 juin 2017 qui n’a rien prévu pour les personnes non binaires, c’est-à-dire celles qui ne s’identifient ni aux hommes, ni aux femmes, mais pour qui le genre est un spectrum qui ne peut se réduire à une norme binaire. Tout en soulignant qu’il appartient au législateur d’adapter la loi, la Cour constitutionnelle lui a soufflé deux possibilités, manifestement inspirées d’un arrêt que son homologue allemand avait rendu le 10 octobre 2017 dans un autre contexte, au sujet de la situation des personnes intersexes (1BvR 2019/16). Ainsi, elle a renvoyé la balle au législateur en ces termes : « Il y a (…) pour remédier à cette inconstitutionnalité, plusieurs possibilités, parmi lesquelles la création d’une ou de plusieurs catégories supplémentaires permettant de tenir compte, tant à la naissance qu’après, pour toutes les personnes, du sexe et de l’identité de genre, mais également la possibilité de supprimer l’enregistrement du sexe ou de l’identité de genre comme élément de l’état civil d’une personne » (para. B.7.3, notre accent). 

L’Equality Law Clinic a été saisie par l’Institut pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes pour rédiger un rapport circonstancié afin d’évaluer, à la lumière du droit comparé et des exigences du respect des droits fondamentaux, les voies qui s’offrent au législateur fédéral. Ce rapport analyse ainsi les modalités non binaires d’enregistrement du sexe et/ou du genre dans des pays dont la culture constitutionnelle est suffisamment proche de celle de la Belgique pour apporter des enseignements pertinents. Les conclusions de ce rapport s’appliquent tant aux personnes dont l’identité de genre est non binaire qu’aux personnes intersexes. Ce rapport vient d’être publié sur le site de l’Institut pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes. Il a été traduit en néerlandais.

A l’égard des personnes intersexes qui sont les grandes oubliées de la réforme de 2017, l’Equality Law Clinic a également été auditionnée le 8 juin 2020 par la Commission Santé et Égalité des chances de la Chambre des Représentants (Doc. Parl., Chambre, session 2019-2020, n° 55-0974/000).

En savoir plus : 

Rapport intégral

Conclusions du Rapport

Audition ELC 8 juin 2020

Rapport d'activités de l'Equality Law Clinic 2019-2020

Le rapport d'activités de l'Equality Law Clinic de l'année académique 2019-2020Le rapport d'activités de l'Equality Law Clinic de l'année académique 2019-2020 est sorti ! 

"L’Equality Law Clinic de la Faculté de droit et de criminologie de l’Université Libre de Bruxelles est une clinique du droit dans le cadre de laquelle des étudiant·e·s se mettent au service de la société grâce à un enseignement innovant et dynamique. Cette méthode d’apprentissage permet à de futur·e·s juristes de se former en ancrant leurs démarches dans la réalité du terrain."

Découvrez le fonctionnement de la clinique, les activités menées par ses membres ainsi que les moments forts de cette année académique. 

Pour en apprendre plus sur l'Equality Law Clinic, téléchargez le rapport d'activités en cliquant ici (PDF) 

L'ELC se positionne en faveur de l'instauration de toilettes non-genrées au sein de l'ULB

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En juillet 2020, l'Equality Law Clinic a écrit aux quatre candidat.e.s au rectorat de l'ULB afin de leur présenter les réflexions de la clinique concernant une mesure à mettre en œuvre pour l’inclusion des personnes transgenres et intersexes au sein de notre Université : l'instauration de toilettes non-genrées.

En adressant cette lettre aux candidat·e·s, l'ELC les invite à prendre position sur la question et aspire à ce que l’avancement de ce dossier fasse pleinement partie de leurs considérations de campagne.

Le contenu intégral de la lettre est disponible ici (PDF)

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